De l´actualité à l´intemporalité
Je me suis interressée aux violents feux de brousse qu’a connu l’Australie en particulier en 2019.
Afin d’illustrer cet évèvement désastreux sur le plan humain mais également environnemental, j’ai eu l’idée de proposer une planche de tatouage qui permettrait de montrer l’ampleur de cette catastrophe naturelle ainsi que l’inpuissance des Hommes face à elle. En effet, pendant plus de trois mois ces feux ont sévi en Australie.
Le tatouage est une trace symbolique faite sur la peau est le plus souvent fait avec de l’encre de Chine ou des encres à base de suif ou de charbon.
J´ai ainsi fait le parallèle entre les arbres australiens qui ont brûlé, sont devenus du charbon et l’outil de dessin, le fusain, lui même constitué de charbon. Utilisé comme matière naturelle carbonisée pour dessiner, le fusain est présent depuis l’Age de la préhistoire, époque oùles premier homme laissaient leurs empreintes sur les murs de leur cavrerne. La technique du dessin au fusain à et notemment utilisé par le célèbre peintre Edgar Degas. J’ai donc choisi le fusain comme matériel pour réaliser mes dessins de tatouage.
MES CROQUIS ET MES RECHERCHES :
J’ai donc essayé de représenter ces feux de brousse. J’ai ainsi joué sur le contraste du fusain de couleur noir ainsi que la sanguine de couleur rouge. Le noir représentant le bois carbonisé et la sanguine, les flammes. J’ai voulu également reprendre les caractéristiques du célèbre Opéra de Sydney, emblême de l’Australie imaginé par l’architecte Jorn Utzon.
Puis j’ai cherché à les représenter par des formes abstraites.
DU CROQUIS À LA PEAU:
J’ai pu réaliser mes tatouage à partir de mes croquis sur deux modèles. Un modèle féminin, Julie, qui s’est prêtée au jeu à mon atelier d’art appliqués, ainsi qu’un modèle masculin, Maxime.